Les cloisons japonaises sont apparues, pour la première fois, au 13è siècle dans le pays du soleil levant. Elles réunissent de nombreux adeptes parce que, outre sa fonction de cloison, elles font office de portes et de prolongement de la maison. Appelées aussi « shoji », elle se fixe toujours sur un rail, ce qui explique sa facilité d’utilisation. Cet article vous détaillera toutes les étapes de sa réalisation.
Solution d’aménagement intérieur
Si vous souhaitez créer une atmosphère « zen » dans votre maison, les cloisons japonaises restent la meilleure option. Nul besoin de découper des matériaux difficiles à manier, comme les briques de verre ou les plaques de plâtre, pour avoir une porte coulissante, un placard, un dressing ou encore un mur. En plus, ce revêtement textile résiste tellement à l’humidité qu’il peut s’installer dans la cuisine, au salon ou dans la salle de bain. Un autre atout de cette menuiserie intérieure résulte dans le fait qu’elle laisse passer les lumières. Elle convient aussi très bien dans les petits espaces.
Concernant le budget à prévoir pour sa pose, il est abordable. Toutefois, il dépend des matériaux utilisés, des dimensions prévues et des grilles tarifaires du fabricant. La réalisation d’une cloison japonaise oscille entre 400 et 4 000 euros.
Outils nécessaires
Avant de commencer la fabrication du claustra japonais, vous devez d’abord tout planifier. Réunissez d’abord les outils suivants :
- Bois en sapin raboté en GSB ;
- Niveau à bulle ;
- Crayon ;
- Perceuse ;
- Tournevis.
Processus de fabrication
Étape 1 :
La toute première étape de fabrication d’un claustra japonais sont les mesures de la longueur du rail nécessaire ainsi que la hauteur des panneaux. N’oubliez pas de laisser un centimètre d’espace vide entre les panneaux et le sol.
Étape 2 :
Vous pouvez repérer le futur emplacement du claustra, notamment si vous souhaitez installer le rail sur votre plafond. Assurez-vous d’installer les deux rails d’une manière parallèle, à l’aide du niveau à bulle. Puis, repérez les trous à vis en vous servant du crayon. Effectivement, vous pouvez vous servir de différentes types de mécanisme de fixation selon votre type de sol. Pour la pose de cloison en plaques de plâtre, posez le rail en haut pour le dissimuler dans la cloison. Si vous l’installer au plafond, dissimulez le mode de fixation à l’aide d’un rail haut avec deux bandeaux.
Étape 3 :
Vous devez former le contour des deux portes « shoji » : fixe et mobile. Pour cela, vous avez besoin de mesurer 4 lattes de bois ayant une largeur de 2 cm et une hauteur à peu près égale à celle du plafond. 4 autres lattes de même largeur que les premières sont également nécessaires. Quant à la longueur de ces dernières, elle doit être plus courte.
Pour construire le cadre de la porte japonaise, vous avez besoin de joindre les lattes avec des agrafes, des clous, de la colle à bois ou en vous servant d’un burin et d’un marteau.
Étape 4 :
Il faut maintenant élaborer les « Kumiho » de la porte. Ce sont les morceaux de tissu qui forment la porte « shoji ». Ses dimensions changent selon la taille de la cloison, mais la dimension classique est souvent de 0,5 cm de largeur, avec une hauteur qui correspond au cadre.
Étape 5 :
Il est temps de poser les bandes, à égales distances, sur le cadre afin de former un quadrillage parfait.
Étape 6 :
Fixez le papier « shoji » sur le cadre en vous servant du ruban double face ou d’une colle.
Voilà, votre cloison japonaise est réalisée.
Toutefois, pour avoir une menuiserie conçue et installée parfaitement, la meilleure solution est de vous fier à un professionnel du bois, certifié Qualibat, comme la Menuiserie Générale du Perche.