Le tubage des conduits de cheminée qui accueille des appareils à bois est devenu incontournable. C’est devenu le cas à cause de l’élévation beaucoup trop importante de la productivité des poêles et des foyers fermés. Cela est dû également à l’augmentation des températures de sortie des fumées de ces appareils. Voici le point sur le sujet à travers 5 questions.
Qu’est-ce que le tubage d’un conduit de cheminée ?
Les conduits de cheminée sont souvent maçonnés. Pour assurer sa sécurité lors de la combustion, il doit pouvoir supporter des températures très élevées et rester étanche. Lors de la combustion dans un foyer fermé, la température atteinte est plus élevée que lorsque le four est ouvert. Pour maintenir l’intégrité du tuyau, l’intérieur est ensuite doublé d’une chemise, généralement en acier inoxydable. C’est cette opération que l’on appelle le tubage du conduit de fumée.
Les fonctions remplies par le tubage d’un conduit
Un tubage efficace garantit l’étanchéité du conduit lors de l’évacuation des fumées. Il remplit de ce fait de nombreux rôles clés qui assurent la bonne marche de la combustion. En voici le listing :
- Il permet un meilleur rendement de votre appareil de chauffage
- Il évite la corrosion due à l’acidité des fumées
- Il limite l’accumulation de bistre
- Il facilite l’opération de ramonage (qui reste néanmoins obligatoire chaque année)
- Il sécurise les vieux conduits lors de la rénovation d’une cheminée vétuste.
Quelles sont les obligations légales concernant le tubage d’un conduit ?
Ici, nous vous faisons le point de l’essentiel à savoir sur la réglementation du tubage de conduits de fumée.
Les modes de chauffage concernés
Le tubage d’un conduit de cheminée est inévitable sur tous les bâtiments neufs depuis 2012. Pour les édifices plus ancestraux, cet impératif s’étend à toutes les installations à foyer fermé tel que :
- Les inserts
- Les poêles, quel que soit le combustible utilisé (bois ou pellet, gaz, fioul) ;
- Les cheminées à foyer fermé
Foyer ouvert : dans quelle situation est-il recommandé de tuber un conduit ?
La réglementation est plus flexible pour les foyers ouverts qui arrivent à des températures moins élevées. Néanmoins, il est conseillé de gainer un conduit existant dans les éventualités suivantes :
- Le diamètre du conduit est important : le tubage le réduira
- Le conduit a des fissures
- Le tirage de votre cheminée est trop faible
Les normes à respecter lors de l’installation
La construction et la réforme des conduits d’évacuation des fumées sont régies par la norme NF DTU 24.1. Elle précise les constituants et matériaux autorisés pour cet usage, le mode opératoire de l’installation, les distances et dimensions à respecter pour assurer la sécurité du dispositif. Voici quelques points importants à retenir :
- Le conduit de cheminée est ramoné ou débistré avant l’installation d’un tubage
- Il est interdit de tuber partiellement un conduit
- Il est nécessaire d’assurer la ventilation du conduit maçonné sur toute sa longueur
- Tous les accessoires utilisés pour l’installation doivent être conciliables avec cette dernière
- Suite à l’installation du tubage, un test d’étanchéité est obligatoire.
- Faire le test d’étanchéité impérativement tous les 3 ans.
Combien coûte le tubage d’un conduit de cheminée ?
Même s’il reste possible d’entrevoir de tuber soi-même le conduit d’une cheminée, nous vous le déconseillons vivement. Idéalement, faites appel au service d’un professionnel certifié Reconnu Garant de l’Environnement surtout au vu de la complexité des règles à respecter. Il va falloir payer les frais d’intervention de ce dernier.
Par ailleurs, le prix des matériaux dépend de la section du conduit et du type de tubage utilisé. En plus des matériaux, il faudra très fréquemment entrevoir des travaux de maçonnerie préalables pour aménager ou réutiliser un conduit de cheminée. Il faut avoir un budget entre 300 et 1500 € pour la pose d’un tubage, selon les particularités de votre installation. Pour un bon prix, contactez CHEMINEES GISBERT.