La salle de bains fait partie des endroits que nous fréquentons plusieurs fois par jour. Dès notre réveil, nous y entrons pour nous doucher, nous raser ou nous maquiller, nous épiler, nous brosser les dents, etc. Puis, le soir venu, nous y revenons pour prendre un bain, nous relaxer, nous démaquiller, nous laver les cheveux, et nous rafraîchir avant de dormir. Plusieurs activités y sont effectuées. Et il va de soi que les besoins en éclairage varient d’une tâche à l’autre. Mais la réalité en est tout autre. Pour vous aider, voici les erreurs à éviter lorsque vous choisissez l’éclairage pour votre salle de bains.

Ignorer les normes de sécurité en matière d’éclairage

On sait que le courant électrique supporte mal l’humidité. Pour éviter tout risque d’électrocution, l’emplacement des éclairages est régi par la norme NF C 15-100. Celle-ci définit également le type d’appareil ou d’installation électrique autorisé dans chaque secteur de la salle de bains :

  • le volume 0 : il concerne le bac de douche, le receveur ou la baignoire. Aucune installation électrique n’y est autorisée ;
  • le volume 1 : c’est une zone très exposée à l’eau, elle va jusqu’à 2,25 m au-dessus du volume 0. Pour y installer des éclairages, il faudra qu’ils aient un indice de protection IPX5, une tension basse, et des interrupteurs dans la zone hors volumes ;
  • le volume 2 : il se situe à 60 cm du précédent. S’il nécessite des éclairages, il faut qu’ils aient aussi un indice de protection IPX5.

Les zones qui ne sont pas comprises dans ces volumes ne risquent aucune éclaboussure d’eau. Nous pouvons y installer les éléments électriques que nous souhaitons. C’est également dans cette zone que les interrupteurs sont placés.

Compter uniquement sur la lumière naturelle

La salle de bains est une zone fréquentée, chaque jour, bien souvent avant et après les heures d’ensoleillement. Nous ne pouvons pas ignorer l’installation d’éclairages dans cette pièce. C’est dommage de gaspiller du temps à tâtonner parce qu’on n’y voit rien, alors qu’on peut l’éclairer et tout faire normalement.

Se contenter d’un seul éclairage

Nous avons tendance à n’installer qu’un plafonnier dans la salle de bains. Et c’est cette lumière qui va servir pour tout ce que nous y faisons. Or, les besoins en éclairage varient d’une étape à l’autre.

Pour se doucher le matin, parfois à peine réveillé, nous avons besoin d’une lumière douce. Juste assez pour voir le chemin à prendre afin de ne pas trébucher, et pour retrouver facilement les produits dont nous allons nous servir.

Pour le rasage ou le maquillage, nous avons besoin de plus d’éclairage près du miroir. Autrement, le rasage risque d’être une tâche difficile, et les risques de se blesser sont accrus. Le maquillage peut aussi être imparfait. En effet, nous nous maquillons en fonction de notre image renvoyée par le miroir. Or, si l’éclairage n’est pas uniforme, certaines zones du visage risquent d’être plus claires ou plus sombres que d’autres, une fois que vous aurez mis un pied dehors.

Faire l’impasse sur l’éclairage autour du miroir

Ne pas éclairer la zone près du miroir, c’est comme se coiffer, se maquiller ou se raser à l’heure grise.

Vous devez installer de multiples éclairages blancs neutres autour du miroir, afin de voir votre visage comme à la lumière naturelle, et d’éliminer les zones d’ombre. Cette solution permettra aux jolies dames d’avoir un maquillage uniforme, et aux messieurs un rasage parfait, sans en oublier un poil.

Autre astuce, utilisez des éclairages avec des verres dépolis autour du miroir pour éviter les éblouissements. Il faut également qu’ils soient à la bonne hauteur, donc en fonction de la taille des personnes qui vont s’en servir.

Pour une utilisation optimale de la salle de bains, l’éclairage doit être adaptée à l’utilisation de chaque zone. Plus doux au réveil ou au moment de se relaxer, plus fort près du miroir, etc.

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