Temps de séchage raccourci, parfum agréable, électricité statique réduit, défroissage rapide, souplesse et protection garantie, en voilà des bonnes raisons d’inclure l’assouplissant dans votre routine de lavage. Et pourtant, ce type de produit doit cette efficacité si appréciée aux particules qui le composent, des infimes entités qui agissent différemment sur votre santé et sur l’environnement selon la catégorie d’assouplissant que vous choisissez. Le choix du bon assouplissant semble donc être une tâche assez complexe. Profitez de ce comparatif pour vous en desservir !
Comparaison en matière de composition
Assouplissant cationique : comme son nom l’indique, ce type d’assouplissant se distingue par sa forte composition en ions positifs en raison de l’utilisation de sels de cations d’ammonium quaternaire. Contrairement à l’ancienne fabrication basée sur le DHTDMAC (le chlorure de distearildimetlammonio), ce nouveau produit présente une empreinte écologique plus réduite.
Assouplissant anionique : ce produit s’affiche comme l’inverse du précédent. En effet, il dispose d’une forte teneur en anions (ions chargés négativement) et en agents antistatiques tels que les sels de monoesters et diesters.
Assouplissant non ionique : Les principaux composants de ce conditionneur de tissu sont : les alkylglucosides, les alcanolamides, les éthers et esters des polyoxyalkylèneglycols et les alcools éthoxylés. Ne comportant pas de charge, cet assouplissant résulte de la condensation des oxydes d’éthylène ou de propylène sur des molécules hydrophobes (acides gras, alcools gras, alkylphénols, polypropylène glycols, amines, etc.)
Comparaison fondée sur les atouts
Assouplissant cationique : ce produit dispose d’un pouvoir bactéricide élevé, son efficacité est donc plus ressentie sur l’élimination des bactéries que sur l’effet moussant. De telles propriétés lui permettent de limiter les risques de dépôts de calcaire qui sont responsables de la perte d’éclat chez les tissus.
Assouplissant anionique : ce type d’assouplissant est fort apprécié par son pouvoir moussant grâce au fait qu’il possède la même charge que les tissus. Il témoigne donc d’une plus grande efficacité par rapport à ses congénères. Bonne mouillabilité et forte résistance aux températures élevées, tels sont également ses avantages. À cela s’ajoute le fait qu’il se dégrade plus vite, un parfait point fort dans le cadre de la préservation environnementale.
Assouplissant non ionique : du fait de son absence de charges, il présente une très bonne tolérance cutanée qui lui vaut d’être l’assouplissant hypoallergénique le plus recommandé et donc le plus utilisé. Nombreux sont ceux qui ont été conquis par son pouvoir solubilisant.
Comparaison en termes de points faibles
Assouplissant cationique : bien que son mode de fabrication a été récemment modifié, ce type de produit fait encore preuve d’une biodégradation assez lente. De plus, sa production en usine est loin d’être inoffensive pour les ouvriers.
Assouplissant anionique : de par sa composition, l’usage de cet assouplissant est susceptible de causer des irritations de la peau en dissolvant les graisses cutanées et d’aggraver la pathologie chez les personnes sujettes à l’hypersensibilité chronique. Son utilisation chez les enfants est également préoccupante.
Assouplissant non ionique : parmi cette sélection, il est celui qui mousse le moins. Il est également l’assouplissant le moins efficace en nettoyage.
Verdict
Compte tenu des informations susmentionnées, il convient de conclure que pour une question de préservation environnementale, il est préférable d’exclure le type cationique pour les besoins fréquents en assouplissant et de ne réserver son usage qu’à de rares occasions. En tant qu’irritant cutané et oculaire sévère, l’assouplissant anionique est donc à bannir au profit des assouplissants non ioniques pour ceux qui possèdent une peau réactive et ceux qui souffrent d’une quelconque allergie. En revanche, en raison de sa biodégradabilité élevée, les assouplissants anioniques sont à privilégier pour les personnes qui ont du mal à utiliser avec modération.